Un nom bien barbare que ce mot de « reboutement ». On pourrait croire à de la magie. Pour certains rebouteux, il s’agit d’un savoir transmis de personne à personne, pour d’autres un don de naissance. Et pour moi ?
L’enseignement d’une technique ancestrale, une transmission, une formation. Ça c’est pour le début. Ensuite cela devient une question de toucher et de ressenti.
Le reboutement travaille sur les muscles, les tendons, les ligaments, les nerfs, les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Il sert à libérer une tension, lisser un muscle, défroisser les fascias, dégager un nerf,
Les mots me manquent pour être plus précise : Un toucher subtil qui soulage.
Le massage vient compléter la séance, dans un but de relaxation et de détente globale.
Un choc bien rude que cet arrêt sur image, le 17 mars dernier. Le monde s’est arrêté, notre monde personnel est parti en vrille.
Pour bien des personnes nous faisons connaissance d’un certain état de sidération. Des heures et des jours à se demander si le ciel nous est tombé sur la tête. Le stress et la peur du manque conduisent à des achats déraisonnables.
Et pendant ce temps que se passe-t-il dans le corps ?
L’adrénaline et le cortisol, deux hormones libérées par les glandes surrénales, diffusent en continu leur substance pour nous garder vigilants. Un état d’excitation intérieur s’installe petit à petit, le sommeil est perturbé, les pensées s’emballent.
L’étape suivante, si l’on n’y prend pas garde, affecte le souffle, justement. La respiration devient plus laborieuse, le temps d’inspiration raccourci diminue l’apport en oxygène vers les cellules, et le temps d’expiration étouffe plutôt que ne libère les gaz carboniques.
La cage thoraciqu
Il est des petits changements qui font de grands remue-ménages.
Pourquoi changer l’orthographe d’un prénom quand tout le monde me connait sous Sylviane à un n ?
Il faut remonter à l’enfance, quand un jour de forte tête, je suis revenue à la maison en déclarant à mes parents qu’ils avaient soi-disant mal orthographié mon prénom, et que dorénavant je ne mettrais plus qu’un n à Sylviane.
Le temps a passé… jusqu’à ce que les ordinateurs de l’état civil soient reliés aux administrations communales, cantonales, voire fédérales. Assez pour embrouiller tout le monde quand mes comptes bancaires utilisaient une fois une orthographe et une fois une autre.
Puis ce voyage en Inde, où là encore ma carte de crédit et mon passeport auraient pu laisser planer un doute quant à ma véritable identité…
Lasse de toutes ces tracasseries inutiles, il était grand temps de me simplifier la vie. Je suis désormais Sylvianne avec deux « n » de A à Z, au privé